Fresque de l'agilité

C'est la saison des fresques

Fresque de l'agilité

Dans le sillage de la fresque du climat, les fresques se multiplient dans tous les domaines d’activités aux impacts discutables sur l’environnement ou le social.

Une raison profonde de ce succès est sans doute le besoin de connaissances et de compréhension de problématiques complexes auxquelles nous sommes plus ou moins directement confrontés dans nos métiers et activités, afin de s’adapter au mieux à la situation. Au fond, il s’agit de “bien savoir” pour “bien faire” et répondre à ce besoin racine d’être agile.

Le collectif agile radical y est naturellement sensible et fait la proposition d’une Fresque de l’agilité, pour couvrir plus spécifiquement les problématiques d’organisation du travail dans le domaine de la connaissance. Le champ est déjà très vaste.

L’atelier se veut équilibré entre les approches informative, déductive et réflexive, pour s’aligner sur des concepts communs, faire des liens, s’appuyer sur les expériences de chacun. Il peut se considérer à la fois comme une présentation différente de l’agilité et comme une co-construction pour (ré)inventer l’agilité dont nous avons besoin.

Pour avoir animé l’atelier à plusieurs reprises et apprécié la richesse des échanges, j’ai le sentiment que nous n’en avons pas encore fini avec l’agilité, comme avec cette fresque, renouvelable à souhait.

Fresque vs cartographie

Une cartographie est utile mais

Une carte n’est pas le territoire. Alfred Korzybski

Le territoire privilégié de l’agilité, ce sont les organisations humaines où se réalise le travail et où les personnes se réalisent par leur travail, en bénéficiant d’un accroissement de connaissances, de savoirs et savoir faire.

La carte ou cartographie, c’est la représentation que nous avons des organisations, avec le langage que nous employons pour les décrire et les faire fonctionner avec plus ou moins de succès selon les cas.

L’agilité depuis son texte fondateur en 2001, propose un changement de paradigme avec des mots sujets ou objets qui auraient plus d’importance que d’autres. Tout en restant pragmatique dans la mise en oeuvre contextuelle de pratiques, elle n’est pas neutre et renvoie à une certaine conception de ce que doivent être ou ne pas être les relations de travail entre les personnes et vis-à-vis de l’objet même du travail.

Pour aider dans ce questionnement éthique ou sociologique sans se perdre en généralités, la fresque de l’agilité propose aux participants de revisiter leurs pratiques d’organisation du travail en prenant pour point de départ les problèmes qu’elles posent aux différents acteurs ou parties-prenantes dans lesquels ils peuvent se retrouver.

Faire l’expérience de l’agilité c’est expérimenter et faire évoluer un jeu de pratiques en fonction du contexte et pour une intention donnée en limitant les problèmes occasionnés aux différentes parties-prenantes.

La fresque est un moyen sans risque de se représenter le futur de votre territoire à partir de la construction d’une nouvelle carte.

Si vous êtes intéressés pour en savoir plus et pour expérimenter cet atelier, je vous invite à me contacter et à consulter le blog de l’agilité radicale