Histoire de bibliothèque

Histoire de bibliothèque

J’aurai pu intuler ce post

Comment j’ai refactoré ma bibliothèque ?

ou bien

Ce que votre bibliothèque dit de vous (ou de moi)

J’ai essayé de retracer l’historique de ma bibliothèque, dans son contenu plus que sur la forme, pour voir ce que ça peut m’apprendre.

D’aussi loin que je m’en souvienne, ma bibliothèque de livres choisis par intérêt et/ou plaisir personnel ressemblait à ça:

En 2000: Des BD, quelques ouvrages d’informatique sur la modélisation OMT, UML, … Graddy Booch

En 2005: Le RAD (Rapid Application Development) et toujours les design patterns pour faire vite et bien

En 2010: Je me laisse aller au format numérique et le rangement dans l’application Calibre. Résultat: plus de livres et certainement moins de lecture.

En 2015: Quelques ouvrages papier sur la psychologie et la philosophie font leur apparition.

Le terme “coaching” est de plus en plus présent dans l’agilité et aussi comme nouveau métier d’accompagnement personnel et de dirigeant mais je préfère aller à la source des sciences humaines sur lequel il s’appuie en consultant quelques ouvrages de membres de l’école de Palo Alto (Watzlawick, Giorgio Nardone, Bateson, certains toujours pas terminés)

En 2020: Après m’être propulsé en tant qu’indépendant, ma bibliothèque a pris de l’embonpoint. Je me demande si je ne suis pas en train de devenir comme Anne-Hélène, atteint du syndrôme Tsundoku de la pile de livres non lus sur la table de chevet. Je pense que c’est déjà le cas, mais je me soigne: Mon challenge à participer au Klub de lecture est d’arriver à finir un livre par mois. Mais c’est sans compter les 2, 3 autres livres supplémentaires ajoutés à la commande, qui tous rapidement commencés pour satisfaire ma curiosité, finissent par s’entasser.

Mon Tsundoku ne semble pas très Lean avec un WIP with no limit. Du coup, de temps en temps, je prends du temps, je catégorise, je range, je priorise, selon ce qui m’attire maintenant ou m’appelle dans l’avenir.

Je me suis rendu compte que des liens plus forts existaient maintenant entre certains livres. Ceux que je consulte régulièrement me font penser à des ouvrages rangés dans d’autres catégories, complétant les références des auteurs, pour constituer une sorte de référentiel personnel. Je me suis aussi rendu compte que plutôt que le contenu précis du livre, ce sont souvent plusieurs ouvrages qui me reviennent en même temps au détour d’une situation. Cela m’incite à les retrouver et retisser quelques idées à mon vécu ou celui de ceux que j’accompagne.

Bref, pour moi peu importe le classement effectif. Ce qui importe c’est la capacité à faire et maintenir les liens entre les ouvrages et le réel.

Et pour vous, comment a évolué le classement de votre bibliothèque ?